Article 1er Tout employeur, public ou privé, quelles que soit sa nature et son activité, doit fournir à l’inspection du travail et des lois sociales du ressort, des renseignements détaillés sur la situation de la main d’ouvre employé au 31 décembre de chaque année.
Article 2 : 1) Ces renseignements concernent les travailleurs au sens définit à l’article premier du code du travail ; ils sont produits sous forme d’une déclaration dite ʹʹ déclaration sur la situation de la main-d’œuvre ʹʹ établi sur un imprimé dont le model est fixé en annexe au présent arrêté.
Article 3 : 1) La déclaration doit comporter sous peine de renvoie à l’employeur tous les renseignements requis au model joint en annexe.
Article 4 : En cas de renvoi à l’employeur, celui-ci est tenu, dans les 08 jours suivant réception d’adresser à nouveau la déclaration après avoir satisfait au rejet de l’inspecteur du travail
Article 5 : 1) Pour le contrôle des présentes dispositions, il est ouvert au siège de chaque circonscription d’inspection du travail un registre de pointage des déclarations
Article 6 : Les personnes employant les gens de maison pour leur service personnel ne sont pas soumises aux dispositions du présent arrêté.
Article 7 : Les services et établissements publics relavant du budget fédéral ou du budget de l’un des Etats fédérés sont dispensés de fournir les renseignements concernant les salaires (rubrique III), les institutions sociales et médicales (rubrique V), les prestations familiales et la couverture des accidents de travail et des maladies professionnelles (VI).
Article 8 : Sont abrogés au Cameroun Oriental le décret N°64-174/COR du 26 octobre 1964 et l’arrêté N° 14/MTLS du 30 décembre 1964 relatif à la production de renseignements périodiques sur la situation de la main d’œuvre.
Article 9 : Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont punies des peines prévues à l’article R-370 (12) du Code pénal
Article 10 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la procédure d’urgence et communiqué partout où besoin sera. Il sera publié au Journal Officiel de la République Fédérale du Cameroun en français et en anglais.